Centre International de Documentation et d'Information Haitienne Caraibéenne et Afro-Canadienne
Les premiers haïtiens arrivés au Québec sont des étudiants qui vont dans des écoles privée ou dans les séminaires catholiques. Ils sont tout au plus quelques dizaines à fréquenter les établissements scolaires de la belle province. La plupart leurs études terminées reviennent en Haïti mais d'autres se marient et restent dans la province ou s'installent en Ontario.
Les carrières suivies par les nouveaux arrivants sont:
D'autres arrivés dans les années cinquante mèneront des carrièrres au niveau
Dans les années 1980, un accord entre les gouvernements québécois et canadien (accord Cullen- Couture, 1978) permet désormais à plusieurs Haïtiens de régulariser leur situation au Québec. Cela dynamise la vie communautaire. Des leaders émergent. Les Haïtiens s'intègrent au Québec, soit dans des organisations d'accueil, comme Édouard Anglade, premier policier noir à se joindre au service de police de la communauté urbaine de Montréal, ou à l'issu de luttes comme celle qui mènera en 1982 à la création de la compagnie de taxi Lasalle par des chauffeurs d'origine haïtienne victimes d'un racisme rampant. NOMS EN FILIGRANEPaul Depeau, Karl Lévêque, Adeline et Max Chancy, Édouard Anglade.
Même si les immigrants doivent désormais obtenir un visa pour venir au Canada, de 1986 à 2004, une nouvelle vague de plus de dix mille personnes, composée de professionnels, d'artistes et étudiants vient s'installer à Montréal. Avec l'arrivée de nouveaux immigrants issus de milieux populaires, l'est et le nord de la ville deviennent des petites patries haïtiennes, où l'on parle, on mange et on danse créole. Des commerces trouvent pignon sur rue, des boites de nuit vibrent au son du
Les Haïtiens arrivés enfants ou nés ici se métissent culturellement, parlent francais avec l'accent québécois, apportent de nouvelles valeurs, de nouvelles musiques et quelques inquiétudes. Des crises familiales aux crises sociales (l'é�meute de la rue Saint-Hubert en , les gangs de rue), ces enfants vivent des tensions autrement plus profondes qu'autrefois, comme le reste des Montr�alais, mais aussi des r�ussites remarquables et remarqu�es pour toute la soci�t� qu�b�coise.
The first Haitians to come to Quebec are students going to private schools or to catholic seminaries. There are no more than ten. For the most part, they have returned to Haiti once they finish their studies. However some did marry here and remained in the province or settle in Ontario.
They were
Others came during the nineteen fifties also got in
An agreement between the governments of Quebec and that of Canada (the Cullen-Couture agreement of 1978) allowed many Haitians to legalise their residence in Quebec in the 1980�s. The community thus became more active. Some leaders emerged. Haitians got involved in various organisms, like Edouard Anglade, first black individual to join the police force in the urban community of Montreal. A Haitian taxi company, Taxi Lasalle, was created following the 1982 conflicts created by rampant racism. We should also mention people like Karl Lev�que, Adeline and Max Chancy.
Although it was required for Haitians to have a visa to come to Canada, a new wave of immigrants, estimated at over two thousand, came during the 1986-1004 period, they were professionals, artists and students settling in Montreal. As more and more Haitians came from the more popular classes, areas of North Montreal became small Haitian enclaves where people speak, eat and dance Creole. Businesses open to satisfy this clientele and night clubs play Haitian music.
Haitians who came young or were born here go through a cultural assimilation process. They speak French with a Quebec accent, have different values, different taste for music and bring about some concern. Family as well as social crises arise (the riots of rue Saint-Hubert, street gangs). As do the whole of Montreal, these young people go through difficult times, much more difficult that those of their elders yet, among them are noticeable successes benefiting the whole Quebec society.